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(2019, Agosto) Association des Historiens Modernistes des Universités de France (AHMUF)
3. Varia
Lot Ahmuf, Vol 124, Parution 2 Thèmes du jour : 1. AAC Colloque Peurs urbaines Bordeaux sept. 2020 (caroline lemao) 2. AAC Colloque Peurs urbaines Bordeaux sept. 2020 (caroline lemao)
Message: 1
Cher.e.s collèguesVeuillez trouver ci-dessous l'appel à communication du colloque "Peurs urbaines", qui se tiendra à Bordeaux les 24 et 25 septembre 2020.A faire circuler largement !Bien cordialement
Caroline LE MAOMCF HDR Histoire Moderne 
Université de Bordeaux Montaigne
CEMMC - IUFcarolinelemao@yahoo.com 
0663131630


Peurs Urbaines (XVIe-XXIe siècles).

Colloque international pluridisciplinaire, organisépar le Centre d?étude des mondes modernes et contemporains (CEMMC), UniversitéBordeaux-Montaigne,

24-25 septembre 2020

 

            La notion de « peurs urbaines »n?est pas neuve, loin de là, mais est à ranger au nombre de celles qui peuvent êtreexaminées à nouveaux frais et avec des questionnements renouvelés.

En2000, la alors toute jeune Revued?histoire urbaine consacrait son deuxième numéro aux « peurscitadines » ; de façon révélatrice des préoccupations de l?époque(émeutes urbaines récurrentes depuis 1979, augmentation du taux de criminalité,place croissante occupée par les questions d?insécurité publique dans le débatpolitique), le dossier était essentiellement articulé autour de la question del?insécurité. En 2007, des géographes et urbanistes lyonnais publiaient unouvrage collectif au titre taillant large, Peursdans la ville, accompagné d?un sous-titre qui en bornaitl?envergure : Urbanisme et sécurité dans l?agglomérationlyonnaise, XIXe-XXIe siècle (Rennes, PUR). Mais l?ouvrage était parumoins de deux ans après la spectaculaire vagues d?émeutes urbaines de novembre2005. Ou encore, en 2011, la Monnaie de Paris proposait une exposition,« Peurs sur la ville », traitant des violences urbaines à la foistelles que nous pouvons les connaître, mais aussi sous une forme fantasmée etuchronique.

            Ladimension imaginaire de cette exposition ouvre directement sur notre propos, endiversifiant la « gamme » des peurs urbaines. Par cette expression,nous entendons des sentiments collectifs d?anxiété, dans les populations urbaines,devant des événements se produisant ou susceptibles de se produire dans laville où ils vivent, et durant suffisamment longtemps pour ne pas être considéréscomme anecdotiques.

            Depuis, d?autres événements sontvenus modifier la nature de ces peurs urbaines. La crainte des attaquesterroristes n?était pas inconnue en 2000, mais les attentats du 11 Septembre,suivis par d?autres opérations islamistes (multiples attentats en Russie entre2004 et 2017, Madrid en 2004, Londres en 2005, Westgate,au Kenya en 2013, Bruxelles en 2014, Parisen 2015, Nice en 2016, Trèbes et Carcassonne en 2018, Nairobi, Tunis ou Kirkouk en 2019...)ont porté les peurs à un niveau bien plus élevé. La thématique classique des« classes dangereuses », des bas fonds, s?est transformée avec lamultiplication des émeutes urbaines ou des manifestations qui débouchent surdes violences extrêmes plus ou moins spontanées (sommets du G7/8/20/30 ou del?OMC, manifestations syndicales, « gilets jaunes », etc.). Denouveaux questionnements sont apparus, comme les peurs des catastrophes naturelles,les peurs climatiques ou environnementales, épidémiques ; lesdestructions ; les peurs alimentaires, des disettes ou famines de l?époquemoderne aux psychoses du début du XXIe siècle.

Onélargira aussi notre réflexion aux peurs irrationnelles, aux rumeurs etlégendes urbaines, certaines intemporelles (les enlèvements de personnesperpétrées par des Juifs, de l?époque médiévale aux « rumeurs » detype Orléans), d?autres plus circonscrites dans le temps et l?espace (les« piqueurs » de femmes dans le Paris de la Restauration, le« Barbier diabolique de Fleet Street » dans l?Angleterre victorienne,les crocodiles dans les égouts des grandes métropoles, ou les « voleurs desexe » dans les villes d?Afrique occidentale). Egalement les peursimaginées, anticipées, tels les habitants des villes californiennes et le séismedu « Big One ».

Notrecolloque s?inscrit dans une démarche nouvellement engagée d?une approche« émotionnelle » de la ville, ou d?une étude des émotions deshabitants des villes, elle-même découlant d?une démarche d?historicisation desémotions et sentiments. Déjà en 1975, dans TheInterpretation of Cultures, Clifford Geertz soulignait que « nonseulement les idées, mais aussi les émotions, sont des artefacts culturels chezl?homme ». Pour la peur, plus particulièrement, on pensera d?abord à Jean Delumeau(La Peur en Occident, 1978) ou, plusrécemment à Fear, de Joanna Bourke(2005). Néanmoins, le colloque ne s?adresse pas qu?aux seuls historiens :les contributions venant des études culturelles, de la sociologie, del?urbanisme, de l?architecture, des études médiatiques, ou encore de lalittérature sont bienvenues.

Parmiles différentes pistes de réflexion possibles ? mais ceci ne vise pas àl?exhaustivité et n?est bien sûr pas limitatif ? évoquons :

·        Une réflexion surla façon dont le sentiment de « peur » est perçu dans les différents espacesgéographiques (les pays « occidentaux » certes, mais nous examineronsde façon positive toute proposition se rattachant à des ères non occidentales) ettemporels (XVIe-XXIe siècles) retenus ici ;

·        Une typificationdes peurs urbaines, variant selon les lieux et les moments ;

·        La spatialisationdes peurs dans l?espace urbain, le lien entre cadre urbain et sentiment(s) depeur ;

·        Vivre avec la peur,et les différents moyens d?y arriver ;

·        Les réponses à la« peur » : Joanna Bourke a montré comment la « peur »pouvait être instrumentalisée comme moyen de limiter les libertés publiques aunom de l?impératif sécuritaire ou de s?affranchir de certaines règles du droitinternational. Toutefois, sur l?ensemble de la période, la réponse sécuritairen?a pas été la seule : réponse prophylactique, réponse religieuse, etc..

Lespropositions de communication (300 mots/2000 signes + bref CV) sont attenduesavant le 15 octobre 2019. Merci de les envoyer simultanément aux 3organisateurs :

PhilippeChassaigne philchassaigne@gmail.com

AdèleDelaporte adele.delaporte@gmail.com

CarolineLe Mao carolinelemao@yahoo.com

Lesacceptations seront notifiées au 15 novembre.

Lesorganisateurs prendront à leur charge les frais d?hébergement, de restauration,voire une partie des frais de transport, mais les participants sont encouragésà solliciter un financement auprès de leurs laboratoires.

Unformulaire d?enregistrement sera envoyé après le 15 novembre 2019 pour lesinterventions retenues.


 

Urban fears (16th-21rst centuries).An interdisciplinary conference,

Convened by the Centre d?études des mondes modernes etcontemporains (CEMMC), University Bordeaux-Montaigne, Pessac (France), 24-25September, 2020.

 

 

            If we take a classic dictionarydefinition, « fear » is an « emotion of pain or uneasinesscaused by the sense of impending danger, and as a state of anxiety derived fromthe concern for the safety of a person or thing » (Shorter OxfordEnglish Dictionary).« Urban fears » could then be defined as acute negative emotionsshared by a substantial number of urban dwellers about events happening orlikely to happen in the city they live in. This notion is far from being new,but it deserves to be envisaged from more varied angles than it has hithertobeen.

            Until the early 2000s, the questionof « urban fears » was most certainly related to urban crime, urbanriots, in pace with the rising wave of crime statistics, The 2001 issue of Urban Studies was devoted to « Fearand the City », and all the articles in this issue dealt with crime andthe fear of crime. And, obviously, it is still something to take intoconsideration nowadays. But more events have shown that the fear of crime wasnot the alpha and the omega of « urban feras ». The islamist 9/11attacks have inducted terrorist attacks in the urban fears Hall of Fame ; in1995, the deadly sarin gas attacks of cult Aum Shinrikyo in Tokyo underground,how tragic it was, could be thought of as a one off accident ; but after9/11, numerous other attacks took place, in Moscow, St Petersburg, Madrid,London, Westgate, Brussels, Paris, Nice, Tunis? and also in smaller towns suchas Trèbes and Carcassonne in France in 2018.

            Urban riots have become a newconcern, with more causes than just « race » issues : G7/8/20/30or World Trade Organization summits have witnessed street fights scenes, tradeunions or unsorganised pressure groups (such as the French « yellowvests ») may nurture a climate of violence and fear to reach their aims.Natural catastrophes, weather change, epidemics, food scares, howeverirrational, are right just in our panel. So are irrational fears, rumours and« urban legends » (« the Demon Baber of Fleet Street »in Victorian London, sewer alligators in contemporary New York, sex thieves inWest African cities), or anticipated fears such as the « Big One » earthquakein California.

            This Conference builds upon therecent « emotional » approach to city life, or, rather, a study ofthe emotions of city inhabitants, in the wake of Glifford Geertz?s assumptionthat « 'not only ideas, but emotions too, are cultural artefacts in man »(The Interpretation of Cultures,1975), or Joanna Bourke in her groundbreaking even if much discussed book Fear (2005). However, it is not limitedto urban historians. Papers may come Cultural Studies, Sociology, MaterialCulture Studies, Architecture and Art Historian Science, Media Studies,Literature.

            Possible topics include, but are notlimited to :

·        The roots offear : what events have triggered « urban fears » across spaceand time ;

·        How is the feelingof « fear » perceived in various geographical spaces (especiallynon-European ones ?) ;

·        The links betweenfears and urban space(s) ;

·        Living with fearin an urban setting ; the way(s) it is expressed ; the way(s) it isperceived ;

·        Gender and urbanfears, especially in the context of more attention being given to streetharassment against women and minorities ;

·        The answers to urban fears : Joanna Bourke hasshown how « fear » could be instrumentalized to justify a limitationof public liberties, or a disregard of certain core principals of internationallaw. However security response has onlybeen one among many over time, along with sanitary measures, religiousintiatives, etc.

 

Proposals(300 words + short CV) should be submitted before 15 October, 2019. They shouldbe sent simultaneously to the three organizers :

PhilippeChassaigne philchassaigne@gmail.com

AdèleDelaporte adele.delaporte@gmail.com

CarolineLe Mao carolinelemao@yahoo.com

Notifications will be made by 15 November,2019.

The organizers will be able to cover mostof travel/accomodation costs ; however, due to current funding shortages inFrench universities, participants are requested whenever possible to try andget some funding from their institution.

A Registration form will be sent after 15 November.

 


Caroline LE MAOMCF HDR Histoire Moderne
Université de Bordeaux Montaigne
CEMMC - IUFcarolinelemao@yahoo.com
0663131630


















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Peurs Urbaines (XVIe-XXIe siècles).

Colloque international pluridisciplinaire, organisépar le Centre d?étude des mondes modernes et contemporains (CEMMC), UniversitéBordeaux-Montaigne,

24-25 septembre 2020

 

            La notion de « peurs urbaines »n?est pas neuve, loin de là, mais est à ranger au nombre de celles qui peuvent êtreexaminées à nouveaux frais et avec des questionnements renouvelés.

En2000, la alors toute jeune Revued?histoire urbaine consacrait son deuxième numéro aux « peurscitadines » ; de façon révélatrice des préoccupations de l?époque(émeutes urbaines récurrentes depuis 1979, augmentation du taux de criminalité,place croissante occupée par les questions d?insécurité publique dans le débatpolitique), le dossier était essentiellement articulé autour de la question del?insécurité. En 2007, des géographes et urbanistes lyonnais publiaient unouvrage collectif au titre taillant large, Peursdans la ville, accompagné d?un sous-titre qui en bornaitl?envergure : Urbanisme et sécurité dans l?agglomérationlyonnaise, XIXe-XXIe siècle (Rennes, PUR). Mais l?ouvrage était parumoins de deux ans après la spectaculaire vagues d?émeutes urbaines de novembre2005. Ou encore, en 2011, la Monnaie de Paris proposait une exposition,« Peurs sur la ville », traitant des violences urbaines à la foistelles que nous pouvons les connaître, mais aussi sous une forme fantasmée etuchronique.

            Ladimension imaginaire de cette exposition ouvre directement sur notre propos, endiversifiant la « gamme » des peurs urbaines. Par cette expression,nous entendons des sentiments collectifs d?anxiété, dans les populations urbaines,devant des événements se produisant ou susceptibles de se produire dans laville où ils vivent, et durant suffisamment longtemps pour ne pas être considéréscomme anecdotiques.

            Depuis, d?autres événements sontvenus modifier la nature de ces peurs urbaines. La crainte des attaquesterroristes n?était pas inconnue en 2000, mais les attentats du 11 Septembre,suivis par d?autres opérations islamistes (multiples attentats en Russie entre2004 et 2017, Madrid en 2004, Londres en 2005, Westgate,au Kenya en 2013, Bruxelles en 2014, Parisen 2015, Nice en 2016, Trèbes et Carcassonne en 2018, Nairobi, Tunis ou Kirkouk en 2019...)ont porté les peurs à un niveau bien plus élevé. La thématique classique des« classes dangereuses », des bas fonds, s?est transformée avec lamultiplication des émeutes urbaines ou des manifestations qui débouchent surdes violences extrêmes plus ou moins spontanées (sommets du G7/8/20/30 ou del?OMC, manifestations syndicales, « gilets jaunes », etc.). Denouveaux questionnements sont apparus, comme les peurs des catastrophes naturelles,les peurs climatiques ou environnementales, épidémiques ; lesdestructions ; les peurs alimentaires, des disettes ou famines de l?époquemoderne aux psychoses du début du XXIe siècle.

Onélargira aussi notre réflexion aux peurs irrationnelles, aux rumeurs etlégendes urbaines, certaines intemporelles (les enlèvements de personnesperpétrées par des Juifs, de l?époque médiévale aux « rumeurs » detype Orléans), d?autres plus circonscrites dans le temps et l?espace (les« piqueurs » de femmes dans le Paris de la Restauration, le« Barbier diabolique de Fleet Street » dans l?Angleterre victorienne,les crocodiles dans les égouts des grandes métropoles, ou les « voleurs desexe » dans les villes d?Afrique occidentale). Egalement les peursimaginées, anticipées, tels les habitants des villes californiennes et le séismedu « Big One ».

Notrecolloque s?inscrit dans une démarche nouvellement engagée d?une approche« émotionnelle » de la ville, ou d?une étude des émotions deshabitants des villes, elle-même découlant d?une démarche d?historicisation desémotions et sentiments. Déjà en 1975, dans TheInterpretation of Cultures, Clifford Geertz soulignait que « nonseulement les idées, mais aussi les émotions, sont des artefacts culturels chezl?homme ». Pour la peur, plus particulièrement, on pensera d?abord à Jean Delumeau(La Peur en Occident, 1978) ou, plusrécemment à Fear, de Joanna Bourke(2005). Néanmoins, le colloque ne s?adresse pas qu?aux seuls historiens :les contributions venant des études culturelles, de la sociologie, del?urbanisme, de l?architecture, des études médiatiques, ou encore de lalittérature sont bienvenues.

Parmiles différentes pistes de réflexion possibles ? mais ceci ne vise pas àl?exhaustivité et n?est bien sûr pas limitatif ? évoquons :

·        Une réflexion surla façon dont le sentiment de « peur » est perçu dans les différents espacesgéographiques (les pays « occidentaux » certes, mais nous examineronsde façon positive toute proposition se rattachant à des ères non occidentales) ettemporels (XVIe-XXIe siècles) retenus ici ;

·        Une typificationdes peurs urbaines, variant selon les lieux et les moments ;

·        La spatialisationdes peurs dans l?espace urbain, le lien entre cadre urbain et sentiment(s) depeur ;

·        Vivre avec la peur,et les différents moyens d?y arriver ;

·        Les réponses à la« peur » : Joanna Bourke a montré comment la « peur »pouvait être instrumentalisée comme moyen de limiter les libertés publiques aunom de l?impératif sécuritaire ou de s?affranchir de certaines règles du droitinternational. Toutefois, sur l?ensemble de la période, la réponse sécuritairen?a pas été la seule : réponse prophylactique, réponse religieuse, etc..

Lespropositions de communication (300 mots/2000 signes + bref CV) sont attenduesavant le 15 octobre 2019. Merci de les envoyer simultanément aux 3organisateurs :

PhilippeChassaigne philchassaigne@gmail.com

AdèleDelaporte adele.delaporte@gmail.com

CarolineLe Mao carolinelemao@yahoo.com

Lesacceptations seront notifiées au 15 novembre.

Lesorganisateurs prendront à leur charge les frais d?hébergement, de restauration,voire une partie des frais de transport, mais les participants sont encouragésà solliciter un financement auprès de leurs laboratoires.

Unformulaire d?enregistrement sera envoyé après le 15 novembre 2019 pour lesinterventions retenues.


 

Urban fears (16th-21rst centuries).An interdisciplinary conference,

Convened by the Centre d?études des mondes modernes etcontemporains (CEMMC), University Bordeaux-Montaigne, Pessac (France), 24-25September, 2020.

 

 

            If we take a classic dictionarydefinition, « fear » is an « emotion of pain or uneasinesscaused by the sense of impending danger, and as a state of anxiety derived fromthe concern for the safety of a person or thing » (Shorter OxfordEnglish Dictionary).« Urban fears » could then be defined as acute negative emotionsshared by a substantial number of urban dwellers about events happening orlikely to happen in the city they live in. This notion is far from being new,but it deserves to be envisaged from more varied angles than it has hithertobeen.

            Until the early 2000s, the questionof « urban fears » was most certainly related to urban crime, urbanriots, in pace with the rising wave of crime statistics, The 2001 issue of Urban Studies was devoted to « Fearand the City », and all the articles in this issue dealt with crime andthe fear of crime. And, obviously, it is still something to take intoconsideration nowadays. But more events have shown that the fear of crime wasnot the alpha and the omega of « urban feras ». The islamist 9/11attacks have inducted terrorist attacks in the urban fears Hall of Fame ; in1995, the deadly sarin gas attacks of cult Aum Shinrikyo in Tokyo underground,how tragic it was, could be thought of as a one off accident ; but after9/11, numerous other attacks took place, in Moscow, St Petersburg, Madrid,London, Westgate, Brussels, Paris, Nice, Tunis? and also in smaller towns suchas Trèbes and Carcassonne in France in 2018.

            Urban riots have become a newconcern, with more causes than just « race » issues : G7/8/20/30or World Trade Organization summits have witnessed street fights scenes, tradeunions or unsorganised pressure groups (such as the French « yellowvests ») may nurture a climate of violence and fear to reach their aims.Natural catastrophes, weather change, epidemics, food scares, howeverirrational, are right just in our panel. So are irrational fears, rumours and« urban legends » (« the Demon Baber of Fleet Street »in Victorian London, sewer alligators in contemporary New York, sex thieves inWest African cities), or anticipated fears such as the « Big One » earthquakein California.

            This Conference builds upon therecent « emotional » approach to city life, or, rather, a study ofthe emotions of city inhabitants, in the wake of Glifford Geertz?s assumptionthat « 'not only ideas, but emotions too, are cultural artefacts in man »(The Interpretation of Cultures,1975), or Joanna Bourke in her groundbreaking even if much discussed book Fear (2005). However, it is not limitedto urban historians. Papers may come Cultural Studies, Sociology, MaterialCulture Studies, Architecture and Art Historian Science, Media Studies,Literature.

            Possible topics include, but are notlimited to :

·        The roots offear : what events have triggered « urban fears » across spaceand time ;

·        How is the feelingof « fear » perceived in various geographical spaces (especiallynon-European ones ?) ;

·        The links betweenfears and urban space(s) ;

·        Living with fearin an urban setting ; the way(s) it is expressed ; the way(s) it isperceived ;

·        Gender and urbanfears, especially in the context of more attention being given to streetharassment against women and minorities ;

·        The answers to urban fears : Joanna Bourke hasshown how « fear » could be instrumentalized to justify a limitationof public liberties, or a disregard of certain core principals of internationallaw. However security response has onlybeen one among many over time, along with sanitary measures, religiousintiatives, etc.

 

Proposals(300 words + short CV) should be submitted before 15 October, 2019. They shouldbe sent simultaneously to the three organizers :

PhilippeChassaigne philchassaigne@gmail.com

AdèleDelaporte adele.delaporte@gmail.com

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Notifications will be made by 15 November,2019.

The organizers will be able to cover mostof travel/accomodation costs ; however, due to current funding shortages inFrench universities, participants are requested whenever possible to try andget some funding from their institution.

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Ahmuf mailing list
Ahmuf@listes.sorbonne.fr
https://listes.sorbonne.fr/mailman/listinfo/ahmuf


Fin de Lot Ahmuf, Vol 124, Parution 2
***********************************
información recibida 20/8/2019

 

 
 
 

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