Chers collègues, Chers amis,



Vous voudrez bien trouver au bout de ce lien le programme du séminaire qui réunit historiens et juristes à l’EHESS autour de la question de la modernité politique, les 1er, 3e et 5e jeudis de chaque mois, à partir du 19 novembre. Après les perturbations de 2019-2020 qui avaient empêché que nombre de séances ne puissent se tenir, son thème porte cette année à nouveau sur « Régimes dynastiques et modernité politique ».

<https://univ-droit.fr/actualites-de-la-recherche/manifestations/35989-regimes-dynastiques-et-modernite-politique> https://univ-droit.fr/actualites-de-la-recherche/manifestations/35989-regimes-dynastiques-et-modernite-politique

Les actuelles dispositions prophylactiques imposent que les premières séances aient lieu en visioconférence. Pour recevoir le lien de connexion, il est donc nécessaire de s’inscrire à l’adresse suivante : https://listsem.ehess.fr/

En espérant vous y retrouver, nous vous prions d’être assurés, Chers collègues, Chers amis, de notre estime sincère et dévouée.

Fanny Cosandey et Pierre Bonin





Régimes dynastiques et modernité politique



Pierre Bonin, professeur d’histoire du droit à l’École de droit de la Sorbonne-Université Paris 1

Fanny Cosandey, directrice d’études à l'EHESS



1er, 3e, 5e jeudis du mois, de 17 à 19 h, du 19 novembre 2020 au 6 mai 2021

Salle A-4-47 (4e étage, salle 447), 54 bd Raspail 75006 Paris

En raison des circonstances épidémiques, les premières séances auront lieu en visioconférence. Pour recevoir le lien de connexion, il est donc nécessaire de s’inscrire à l’adresse suivante : <https://listsem.ehess.fr/> https://listsem.ehess.fr/



Dans le prolongement des années précédentes, le séminaire sondera l’écart entre une organisation politique fortement incarnée dans la personne et la maison du Roi, et le modèle de l’État dont l’abstraction va grandissante, jusqu’au hiatus précoce que provoque la question de sa représentation. La problématique de la permanence des familles, des corps et du royaume, sera au cœur des questionnements, y compris dans sa dimension anthropologique, et jusque dans les apports techniques du droit privé. Même si la notion d’intérêt collectif se heurte constamment au primat lignager qu’entretiennent les régimes dynastiques, les droits de l’État ne sont pas nécessairement en contradiction avec les droits de la famille. Ils peuvent d’ailleurs en apparaître comme les garants, à condition qu’ils reposent sur des principes supérieurs et soient donc englobants. Les enjeux symboliques du droit public dynastique constituent ainsi une matrice d’intelligibilité d’un fonctionnement formant système ; ils sont par certains aspects les ferments de la modernité politique. C’est alors, de la sorte, dans la dialectique entre la nature des régimes dynastiques et l’affirmation d’un Etat qui déplace les priorités que portera l’analyse, laquelle sera principalement centrée sur la période des XVIe-XVIIIe siècle, dans un dialogue constant entre historiens et juristes, mais ne se privera pas d’ouvrir vers d’autres champs de la recherche.



contact : cosandey(at) <http://ehess.fr> ehess.fr, pierre.bonin(at) <http://univ-paris1.fr> univ-paris1.fr



19 novembre : Fanny Cosandey, « Alliances dynastiques, le choix des conjoints »

3 décembre : Fanny Cosandey, « Les contrats de mariage royaux et le rapport à l’héritage »

17 décembre : Pierre Bonin, « Les capitaux d’une aristocratie anglaise rêvée, Lord Peter de D.L. Sayers »

7 janvier : Fanny Cosandey, « La fabrique du roi »

21 janvier : Laura Viaut, « Etienne Baluze face à la lutte des grandes familles féodales contre l’affermissement du pouvoir royal »

4 février : Aurore Causin, « Lois fondamentales et succession royale, enjeux terminologiques »

18 février : Arnaud Vergne, « La place de la succession dynastique dans la construction du concept de constitution en France sous l’Ancien Régime »

4 mars : Alain Hugon, « Émigration hispanique, richesse monarchique, et intérêts dynastiques dans les Indes de Castille (1492-1700) »

18 mars : Julie Ozcan, « Le cadre dynastique du régime ottoman au XVIIe siècle »

1er avril : Christophe Duhamelle, « Le Saint-Empire romain germanique : un rapport varié et non exclusif entre régime dynastique et modernité politique »

15 avril : Fanny Cosandey, « Les naissances royales »

6 mai : Marta Peguera Poch, « Le père "petit" souverain et la famille organe de l’État »



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Pierre Bonin
Professeur d'histoire du droit
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

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Saludos cordiales
Pedro Andrés Porras Arboledas
Moderador de la lista der-histanmeder-l
Historia e Historia del Derecho
Universidad Complutense de Madrid
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